Gideon Cross était l’incarnation de l’homme idéal, mais je n’étais pas dupe, moi qui savais désormais quels tourments cette perfection dissimulait.
De son passé, j’ignorais pourtant presque tout. Son entêtement à le garder secret me blessait.
En revanche, son refus obstiné de répondre à mes questions attisait ma jalousie et sapait la confiance qu’il exigeait de moi. Être ensemble était parfois douloureux. Ne pas l’être était pire.
J’espérais que l’amour fou qui nous liait l’un à l’autre serait plus fort que tous les obstacles que la vie s’acharnait à dresser entre nous. Je n’imaginais pas à quel point…
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Ce roman c'est la description d'une relation destructrice dans toute sa "splendeur".
A la suite des évènements du premier volet, Eva et Gidéon se sont mis d'accord sur le fait que leur relation dysfonctionnelle était étrangement adaptée à leurs blessures, qu'ils avaient de gros soucis à surmonter et qu'ils allaient faire une thérapie à deux (elle doit vraiment l'aimer son thérapeute pour y traîner son amant aussi vite).
Seulement, comme toute relation destructrice, c'est malsain. L'auteur essaye de rendre la difficulté de chacun des deux protagonistes à donner à l'autre ce qu'il veut tout en restant l'être qu'il était avant, mais cela reste une relation toxique. La jalousie, les non-dits et les sur-interprétations les rongent à petit feu. Je dois avouer que voir jusqu'où pouvait aller Eva, qui est devenue franchement dévergondée, prête à s'humilier pour simplement prouver son amour et que lui est incapable de simplement le réaliser, moi je trouve ça malsain.
C'est d'autant plus dommage, que cette impression m'a collée à la peau toute ma lecture et m'a empêchée de profiter pleinement des personnages secondaires comme son père et son meilleur ami.
Je n'ai pas compris non plus la volonté de l'auteur d'introduire une perturbation dans le duo, encore que si ça ne durait pas j'aurai pu comprendre, mais une perturbation qui dure ? Je veux dire, si elle était si bonne que ça en groupie, pourquoi attendre qu'elle soit au bras d'un milliardaire pour la récupérer ? Bizarre, bizarre.
L'intrigue est complètement passée au second plan, à telle point qu'elle n’apparaît même réellement qu'assez tardivement dans la narration. Mais rapidement, elle est absorbée par la relation entre Gidéon et Eva au point qu'elle en devient un rouage.
Je pense que c'est dommage, l'auteur est clairement suffisamment à l'aise à l'écrit pour nous proposer une réelle intrigue et se détacher un peu de ses personnages.
Le titre est très bien choisi, parce qu'il reflète vraiment l'état d'esprit d'Eva tout le long du roman. Elle "crie" à Gidéon de la regarder, de la regarder vraiment, afin de voir ce qu'elle ressent pour lui et tout ce à quoi elle est prête pour lui et pour leur relation.
J'espère vraiment que dans le troisième tome les personnages secondaires pourront prendre de l'ampleur et que la relation Eva/Gidéon sera moins toxique.
Pour tout dire, j'ai eu besoin d'une lecture très différente après celle-ci.
Je comprends que les lecteurs puissent appréciés (l'écriture reste parlante, les personnages ont de la matière et leur relation, aussi malsaine soit-elle, est puissante), mais pour ma part cela restera plutôt une lecture "dérangeante" (même si pas "dégoûtante", j'ai lu pire)
A la suite des évènements du premier volet, Eva et Gidéon se sont mis d'accord sur le fait que leur relation dysfonctionnelle était étrangement adaptée à leurs blessures, qu'ils avaient de gros soucis à surmonter et qu'ils allaient faire une thérapie à deux (elle doit vraiment l'aimer son thérapeute pour y traîner son amant aussi vite).
Seulement, comme toute relation destructrice, c'est malsain. L'auteur essaye de rendre la difficulté de chacun des deux protagonistes à donner à l'autre ce qu'il veut tout en restant l'être qu'il était avant, mais cela reste une relation toxique. La jalousie, les non-dits et les sur-interprétations les rongent à petit feu. Je dois avouer que voir jusqu'où pouvait aller Eva, qui est devenue franchement dévergondée, prête à s'humilier pour simplement prouver son amour et que lui est incapable de simplement le réaliser, moi je trouve ça malsain.
C'est d'autant plus dommage, que cette impression m'a collée à la peau toute ma lecture et m'a empêchée de profiter pleinement des personnages secondaires comme son père et son meilleur ami.
Je n'ai pas compris non plus la volonté de l'auteur d'introduire une perturbation dans le duo, encore que si ça ne durait pas j'aurai pu comprendre, mais une perturbation qui dure ? Je veux dire, si elle était si bonne que ça en groupie, pourquoi attendre qu'elle soit au bras d'un milliardaire pour la récupérer ? Bizarre, bizarre.
L'intrigue est complètement passée au second plan, à telle point qu'elle n’apparaît même réellement qu'assez tardivement dans la narration. Mais rapidement, elle est absorbée par la relation entre Gidéon et Eva au point qu'elle en devient un rouage.
Je pense que c'est dommage, l'auteur est clairement suffisamment à l'aise à l'écrit pour nous proposer une réelle intrigue et se détacher un peu de ses personnages.
Le titre est très bien choisi, parce qu'il reflète vraiment l'état d'esprit d'Eva tout le long du roman. Elle "crie" à Gidéon de la regarder, de la regarder vraiment, afin de voir ce qu'elle ressent pour lui et tout ce à quoi elle est prête pour lui et pour leur relation.
J'espère vraiment que dans le troisième tome les personnages secondaires pourront prendre de l'ampleur et que la relation Eva/Gidéon sera moins toxique.
Pour tout dire, j'ai eu besoin d'une lecture très différente après celle-ci.
Je comprends que les lecteurs puissent appréciés (l'écriture reste parlante, les personnages ont de la matière et leur relation, aussi malsaine soit-elle, est puissante), mais pour ma part cela restera plutôt une lecture "dérangeante" (même si pas "dégoûtante", j'ai lu pire)
Infos :
- Regarde-moi
- Crossfire #2
- Sylvia Day
- J'ai Lu (mars 2013)
- 379 pages
- 13 € (papier) - 7.99 € (numérique)
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ras
On est d'accord ;)
RépondreSupprimertout à fait ^^ et pourtant je comprends que des gens aiment
Supprimermoi je tremble à la fin, n'est ce pas un piege de la police que ce renoncement inhabituel à traquer un assassin potentiel ? ne serait elle pas tombé dans un panneau facile ?????? et aout est si loin bouh
RépondreSupprimerJe ne pense pas que l'auteur ait l'intention d'en faire un piège, mais oui ça me semble un peu "gros" comme fin pour terminer le roman
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