Quatrième de Couverture :
Janvier 1969. La quiétude d’Holloman, petite ville du Connecticut, est troublée par une série de meurtres.
La première mort violente intervient lors d’un dîner de retrouvailles. Un fils de famille retrouvant son père qu’il n’avait jamais connue, s’écroule, mort.
La seconde lors d’un gala de charité. La présence de poison dans les veines des deux victimes amène tout d’abord le détective Carmine Delmonico à orienter son enquête vers la communauté scientifique de la ville. D’autant qu’une toxine mortelle a été dérobée à l’université de Chubb.
Le docteur Jim Hunter, un scientifique de renom, fait partie des premiers suspects. N’était-il pas présent lors des deux meurtres ? Mais le fait qu’il soit noir, marié à une blanche, et victime de plusieurs scandales, n’en fait-il pas le coupable idéal ?
À une époque où les moyens d’investigation de la police sont limités, Delmonico devra s’armer de patience. Et surtout faire preuve de bon sens en commençant par se poser les bonnes questions, dont celle-ci : à qui profitent ces meurtres ?
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
C'est le quatrième roman de cette série que je lis. Mais contrairement au trois premiers, il ne mérite pas vraiment de faire partie de la série "Carmine Delmonico". En effet, l'inspecteur est trop peu présent et ne fait presque rien. Il est surtout le spectateur des différentes enquêtes et nous permet de pousser des réflexions lorsqu'il discute avec sa femme qui offre un regard extérieur pertinent et bienvenue sur tout cela. En effet, l'enquête a beau être au cœur du roman, les inspecteurs sont des pions et ne doivent au final pas la résolution des crimes grâce à leur talent...
Plusieurs meurtres ont lieux, tous avec le même mode opératoire qui désigne la fille du médecin légiste. Mais étant de la famille de la moitié du commissariat ou presque, tout le monde se refuse à la croire coupable. Brillante scientifique mariée à un noir encore plus brillant, son couple a essuyé bien des épreuves. La police soupçonne rapidement un complot visant à les faire tomber (entre jalousies, racismes etc.). Pourtant, aucun coupable ne semble crédible et Jim Hunter laisse sous-entendre aux inspecteurs que s'ils osent l'inculper il fera tomber sa femme...Carmine n'a aucune preuve mais le trouve très suspect.
Petit à petit, on comprend qu'au delà des crimes, c'est une histoire de manipulation et d'ascendant psychologique. Les femmes ont un rôle à jouer dans cette histoire et Desdemona amène une vision très claire et pertinente là-dedans. C'est d'ailleurs grâce à elle que le lecteur devine les dessous de l'affaire et comprend toute l'horreur de la situation.
L'auteur nous a habituée à des fins dures, loin des contes de fées, mais qui du coup étaient crédibles. Elle récidive une fois de plus, avec un final violent et qui prend totalement par surprise. Je n'ai rien vu venir, et même si les soupçons du lecteur sont confirmés, on a du mal à appréhender une telle machination.
Bref, c'est sombre, brillant, et pourtant je regrette que les inspecteurs n'aient été que des pantins dans cette histoire.
Plusieurs meurtres ont lieux, tous avec le même mode opératoire qui désigne la fille du médecin légiste. Mais étant de la famille de la moitié du commissariat ou presque, tout le monde se refuse à la croire coupable. Brillante scientifique mariée à un noir encore plus brillant, son couple a essuyé bien des épreuves. La police soupçonne rapidement un complot visant à les faire tomber (entre jalousies, racismes etc.). Pourtant, aucun coupable ne semble crédible et Jim Hunter laisse sous-entendre aux inspecteurs que s'ils osent l'inculper il fera tomber sa femme...Carmine n'a aucune preuve mais le trouve très suspect.
Petit à petit, on comprend qu'au delà des crimes, c'est une histoire de manipulation et d'ascendant psychologique. Les femmes ont un rôle à jouer dans cette histoire et Desdemona amène une vision très claire et pertinente là-dedans. C'est d'ailleurs grâce à elle que le lecteur devine les dessous de l'affaire et comprend toute l'horreur de la situation.
L'auteur nous a habituée à des fins dures, loin des contes de fées, mais qui du coup étaient crédibles. Elle récidive une fois de plus, avec un final violent et qui prend totalement par surprise. Je n'ai rien vu venir, et même si les soupçons du lecteur sont confirmés, on a du mal à appréhender une telle machination.
Bref, c'est sombre, brillant, et pourtant je regrette que les inspecteurs n'aient été que des pantins dans cette histoire.
Infos :
- Le dernier banquet
- Carmine Delmonico #4
- Colleen McCullough
- l'Archipel (juillet 2014)
- 386 pages
- 22 € (papier) - 15.99 € (numérique)
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ras
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