Quatrième de Couverture :
Imaginez…
Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints.
Devant vous, un champ d’éoliennes désert.
Soudain le choc, d’une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d’euros, à portée de la main.
Que feriez-vous?
Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.
L’amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom… La Bête.
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Voici ma seconde rencontre avec l'auteur. Cette fois-ci on change de personnage principal et on quitte Paris : bienvenue dans le nord en compagnie de Lucie Hennebelle, qui n'est pas inspectrice.
La jeune femme est maman célibataire de petites jumelles et rêve de faire ses preuves, de devenir profileuse. Mais entre ses bébés, sa fatigue et la hiérarchie, cela ne semble être qu'un doux rêve.
Sa chance arrive avec un meurtre, des tags, des enfants disparus et, sous-jacent, la promesse de l'horreur à venir.
D'un côté on suit donc Lucie, qui ne ratera pas sa chance de faire partie d'une enquête historique et particulièrement atroce. De l'autre, on suit deux chômeurs, deux amis désabusés, manquant d'argent, d'emploi, de tout. Lorsqu'ils découvrent deux millions d'euros, ils se déchirent. L'un se dénoncerait, tandis que l'autre ne voit là qu'une manne providentielle. Ensemble, ils vont devoir faire face à cet argent qui leur brûle les doigts.
Cette enquête est différente de la première de l'auteur au sens où le gore et la violence gratuite y a moins sa place. On retrouve une ambiance sombre, un peu glauque (aidée par le personnage de Lucie qui a bien des secrets), à la limite du malsain. Mais les actes criminels sont plus "classiques", on est moins dans cette surenchère de l'horreur (même si certains détails sont assez horribles).
Il est difficile d'évoluer dans cet atmosphère toxique, assez oppressante. Pourtant, l'intrigue se déroule vaille que vaille. Parfois j'ai eu l'impression que ça allait un peu vite, que Lucie faisait des déductions qui tombaient un peu trop justes. Elle ne se trombe pour ainsi dire jamais, du coup l'enquête avance sans heurt pour le lecteur. Cette absence de cahots est un peu étrange, et m'a fait tiquer. En général on suit ce genre de roman pour les méandres de l'enquête, là c'était un peu linéaire.
On a plus un roman d'ambiance qu'une enquête à mon sens.
Cela implique que la fin, la résolution de l'enquête, est extrêmement rapide ! Une ellipse pour un peu de suspens et tout est terminé. C'est un peu dommage !
Enfin, je lirai la suite pour suivre l'évolution de cette plume.
La jeune femme est maman célibataire de petites jumelles et rêve de faire ses preuves, de devenir profileuse. Mais entre ses bébés, sa fatigue et la hiérarchie, cela ne semble être qu'un doux rêve.
Sa chance arrive avec un meurtre, des tags, des enfants disparus et, sous-jacent, la promesse de l'horreur à venir.
D'un côté on suit donc Lucie, qui ne ratera pas sa chance de faire partie d'une enquête historique et particulièrement atroce. De l'autre, on suit deux chômeurs, deux amis désabusés, manquant d'argent, d'emploi, de tout. Lorsqu'ils découvrent deux millions d'euros, ils se déchirent. L'un se dénoncerait, tandis que l'autre ne voit là qu'une manne providentielle. Ensemble, ils vont devoir faire face à cet argent qui leur brûle les doigts.
Cette enquête est différente de la première de l'auteur au sens où le gore et la violence gratuite y a moins sa place. On retrouve une ambiance sombre, un peu glauque (aidée par le personnage de Lucie qui a bien des secrets), à la limite du malsain. Mais les actes criminels sont plus "classiques", on est moins dans cette surenchère de l'horreur (même si certains détails sont assez horribles).
Il est difficile d'évoluer dans cet atmosphère toxique, assez oppressante. Pourtant, l'intrigue se déroule vaille que vaille. Parfois j'ai eu l'impression que ça allait un peu vite, que Lucie faisait des déductions qui tombaient un peu trop justes. Elle ne se trombe pour ainsi dire jamais, du coup l'enquête avance sans heurt pour le lecteur. Cette absence de cahots est un peu étrange, et m'a fait tiquer. En général on suit ce genre de roman pour les méandres de l'enquête, là c'était un peu linéaire.
On a plus un roman d'ambiance qu'une enquête à mon sens.
Cela implique que la fin, la résolution de l'enquête, est extrêmement rapide ! Une ellipse pour un peu de suspens et tout est terminé. C'est un peu dommage !
Enfin, je lirai la suite pour suivre l'évolution de cette plume.
Infos :
- La Chambre des Morts
- Lucie Hennebelle #1
- Franck Thilliez
- Pocket (août 2006)
- 341 pages
- 6.80 € (poche) - 6.99 € (numérique)
- Fiche
- Commander en ligne
- Télécharger le fichier Kindle
Autres Tomes :
Autres Avis :
-
Autres Couvertures :
Challenge(s) :
-
Ce livre aurait pu être bien mieux effectivement si l'auteur avait pris plus de temps pour développer l'intrigue en gardant cette ambiance oppressante. Quel est l'autre livre que tu as lu de cet auteur ? Je n'ai pas retouché à du Franck Thilliez depuis cette déception mais je me dis que s'il se vend aussi bien, il doit y avoir une raison.
RépondreSupprimerJ'ai lu "Train d'Enfer pour Ange Rouge". Mais ce sont ses premiers romans donc je lui accorde le bénéfice de l'inexpérience et j'ai hâte de passer à ses derniers romans
SupprimerJ'adore l'univers de cet auteur, oppressante et noire donc j'ai très hâte de lire ce livre. J'ai lu La mémoire fantôme que j'ai trouvé très réussie !
RépondreSupprimer