Quatrième de Couverture :
« Ce livre est le récit de ma rencontre avec L.
L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu’un écrivain ne devrait jamais croiser. »
Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s’aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d’une époque fascinée par le Vrai.
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Ce roman est présenté comme en quelque sorte la "suite" de Rien ne s'oppose à la nuit. L'auteur se sent un peu dans un autre monde après la publication - et le succès - de son dernier roman. Un succès qu'elle ne voyait pas arriver et auquel elle semble ne pas pouvoir faire face.
Comme vidée de substance, sans but avoué, l'auteur erre dans sa propre vie. Jusqu'à l'arrivée de L. L. une figure qui restera toujours un mystère pour le lecteur malgré les informations qui nous sont fournies. Nous savons simplement que cette histoire ne peut et ne va pas bien se terminer. Plutôt succinct !
Nous voyons comment l'auteur tombe peu à peu sous la coupe de celle qui aura peut-être tout simplement "été là". Un caractère affirmé, une présence inoubliable pour certains, une volonté cachée et voilà que L. devient une incontournable de la vie de l'auteur. L'aidant, la conseillant, la brusquant ou la cajolant, il y a une personnalité un peu perverse derrière toute ses actions, mais une fois de plus : il est plus facile de le voir à la fin, de l'extérieur.
De l'ouverture à l'isolement, l'auteur nous explique les différentes étapes par lesquelles elle sera passé jusqu'à un dénouement que l'on devine, mais seulement aux derniers instants. Quant aux raisons, le flou restera.
Comme je le pensais, un roman qui ne m'aura pas autant captivée et "volée" que le précédent ou "Jours sans faim".
Mais j'y ai lu un récit troublant où au delà de la question du "vrai" et du "réel" se mêle la dépression, la peur, le mensonge, la trahison et la duperie, l'emprise et la manipulation.
J'en ressors avec plusieurs interrogations, une envie de me renseigner sur la manipulation et une question, à laquelle je ne veux pas de réponse, "qu'est ce qui est vrai là dedans, quelle est la part de fiction ?"
Bien sur, comme le précédent, au-delà des questionnements sur le vrai et le faux du roman, on ne peut que remarquer que l'auteur nous invite dans son intimité. Elle nous parle d'elle, de sa vie, de sa famille et de ses pensée (quand bien même le ferait-elle par le truchement de ses personnages). Certains en sont exaspérés, je ne l'ai pas ressenti comme cela. Certes il y a un certain voyeurisme, un peu malsain et qui m'a mis mal à l'aise, mais en jouant sur le vrai/faux, l'auteur évite l'écueil de l'égocentrisme extrême (à mon sens).
Néanmoins je comprends les réactions négatives. On retombe de toute façon dans le débat "la fiction est-elle de la vraie littérature ?" et ça ne m'intéresse pas.
J'apprécie cette auteur et même si ce n'est pas mon livre préféré, j'ai apprécié ce texte.
Comme vidée de substance, sans but avoué, l'auteur erre dans sa propre vie. Jusqu'à l'arrivée de L. L. une figure qui restera toujours un mystère pour le lecteur malgré les informations qui nous sont fournies. Nous savons simplement que cette histoire ne peut et ne va pas bien se terminer. Plutôt succinct !
Nous voyons comment l'auteur tombe peu à peu sous la coupe de celle qui aura peut-être tout simplement "été là". Un caractère affirmé, une présence inoubliable pour certains, une volonté cachée et voilà que L. devient une incontournable de la vie de l'auteur. L'aidant, la conseillant, la brusquant ou la cajolant, il y a une personnalité un peu perverse derrière toute ses actions, mais une fois de plus : il est plus facile de le voir à la fin, de l'extérieur.
De l'ouverture à l'isolement, l'auteur nous explique les différentes étapes par lesquelles elle sera passé jusqu'à un dénouement que l'on devine, mais seulement aux derniers instants. Quant aux raisons, le flou restera.
Comme je le pensais, un roman qui ne m'aura pas autant captivée et "volée" que le précédent ou "Jours sans faim".
Mais j'y ai lu un récit troublant où au delà de la question du "vrai" et du "réel" se mêle la dépression, la peur, le mensonge, la trahison et la duperie, l'emprise et la manipulation.
J'en ressors avec plusieurs interrogations, une envie de me renseigner sur la manipulation et une question, à laquelle je ne veux pas de réponse, "qu'est ce qui est vrai là dedans, quelle est la part de fiction ?"
Bien sur, comme le précédent, au-delà des questionnements sur le vrai et le faux du roman, on ne peut que remarquer que l'auteur nous invite dans son intimité. Elle nous parle d'elle, de sa vie, de sa famille et de ses pensée (quand bien même le ferait-elle par le truchement de ses personnages). Certains en sont exaspérés, je ne l'ai pas ressenti comme cela. Certes il y a un certain voyeurisme, un peu malsain et qui m'a mis mal à l'aise, mais en jouant sur le vrai/faux, l'auteur évite l'écueil de l'égocentrisme extrême (à mon sens).
Néanmoins je comprends les réactions négatives. On retombe de toute façon dans le débat "la fiction est-elle de la vraie littérature ?" et ça ne m'intéresse pas.
J'apprécie cette auteur et même si ce n'est pas mon livre préféré, j'ai apprécié ce texte.
Infos :
- D'après une histoire vraie
- Delphine de Vigan
- JC Lattès (août 2015)
- 479 pages
- 20 € (papier - moyen format) - 14.99 € (numérique) - 21.90 € (CD Audio)
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