Quatrième de Couverture :
Quand le tremblement de terre a frappé, Shy était en mer pour son job d'été. Le paquebot où il était employé comptait parmi les plus luxueux qui aient jamais existé. Il repose maintenant au fond de l'océan Pacifique, avec presque tous ses passagers. Shy n'a pas été le seul à s'en tirer. Addie, fille d'un richissime et mystérieux homme d'affaires, l'a rejoint sur son canot de sauvetage. Mais lorsqu'ils ont atteint l'île providentielle où se sont réfugiés les rares survivants, elle s'est évanouie dans la nature. Shy se console en retrouvant Carmen, sa superbe collègue, et ensemble ils découvrent un moyen de rentrer chez eux. Avant de disparaître, Addie lui a confié un secret. Un secret pour lequel certaines personnes seraient prêtes à tuer - et ont déjà tué. Elle possède le moyen de tout faire basculer. Mais où est-elle ? Tous les indices pointent vers la Californie, dévastée par les catastrophes et infestée de gangs armés. La route sera longue...
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Les Proies est le dernier volet du diptyque Les Vivants. Et il est à la hauteur du premier.
On retrouve Shy et ses compagnons alors qu'ils débarquent sur le continent avec leurs seringues pour les remettre à un labo afin de sauver les populations et le carnet pour condamner le père d'Abby.
Commence alors un périple très linaire, très long, et un peu insipide, vers la fameuse frontière qui séparer les gens sains des gens atteints (lol).
Ils prennent conscience de la façon dont les choses s'organisent dans la région dévastée de Los Angeles et s'en tirent franchement bien ! Ils arrivent à éviter de se faire descendre par les gangs, se font miraculeusement aidés au moment où ils en ont le plus besoin, réussissent à manger à intervalles régulier, échappent toujours aux attentats...bref arrivent un moment où on n'y croit plus du tout. L'auteur leur facilite tout le travail et on suit juste quatre personne qui marchent...passionnant !
Par moment l'auteur tente de donner de la profondeur à ses idées dans la bouche de Cireur, le philosophe de la bande, mais ça tombe à plat. Déjà parce que ce sont des lieux communs, que Cireur n'est pas loquace et que Shy est bête comme ses pieds...on lui dit des choses et il reste comme un idiot à se dire "le copain de la fille que je drague aurait pas compris lui"...mais toi non plus banane ! Et puis Shy est le meneur ? Laissez moi rire XD
La fin elle, est complètement WTF. Facile, sortie de nul part, on ne comprend pas les choix de l'auteur. D'un coup le vilain retourne sa veste, mais tout le monde menace quand même le petit groupe avec des armes. Shy aime Abby (et Carmen) mais n'hésite pas à blesser la jeune femme et à ne pas lui faire confiance... Ils donnent le vaccin, racontent leur histoire, et personne ne pose de question. C'est forcément la vérité et ils sont parole d'évangile. Je sais pas vous, mais moi dans pareil cas j'ai plutôt l'impression que les gardes auraient tiré à vu et qu'on les aurait arrêtés mais bon.
Puis alors les dernières lignes...pourquoi ? Comme l'histoire de la clé, c'est gentil d'en parler mais l'auteur ne dira jamais à quoi elle sert.
Bref une fin qui a le mérite de terminer l'histoire.
C'est donc une série qui avait de bonnes idées, pas forcément originales, mais qu'importe, mais le traitement de l'auteur fait tout retomber. Ça manque de tension, de suspens et de complexité. Un ensemble trop linéaire et des personnages avec le charisme d'une mouche, ça ne marche pas pour moi.
On retrouve Shy et ses compagnons alors qu'ils débarquent sur le continent avec leurs seringues pour les remettre à un labo afin de sauver les populations et le carnet pour condamner le père d'Abby.
Commence alors un périple très linaire, très long, et un peu insipide, vers la fameuse frontière qui séparer les gens sains des gens atteints (lol).
Ils prennent conscience de la façon dont les choses s'organisent dans la région dévastée de Los Angeles et s'en tirent franchement bien ! Ils arrivent à éviter de se faire descendre par les gangs, se font miraculeusement aidés au moment où ils en ont le plus besoin, réussissent à manger à intervalles régulier, échappent toujours aux attentats...bref arrivent un moment où on n'y croit plus du tout. L'auteur leur facilite tout le travail et on suit juste quatre personne qui marchent...passionnant !
Par moment l'auteur tente de donner de la profondeur à ses idées dans la bouche de Cireur, le philosophe de la bande, mais ça tombe à plat. Déjà parce que ce sont des lieux communs, que Cireur n'est pas loquace et que Shy est bête comme ses pieds...on lui dit des choses et il reste comme un idiot à se dire "le copain de la fille que je drague aurait pas compris lui"...mais toi non plus banane ! Et puis Shy est le meneur ? Laissez moi rire XD
La fin elle, est complètement WTF. Facile, sortie de nul part, on ne comprend pas les choix de l'auteur. D'un coup le vilain retourne sa veste, mais tout le monde menace quand même le petit groupe avec des armes. Shy aime Abby (et Carmen) mais n'hésite pas à blesser la jeune femme et à ne pas lui faire confiance... Ils donnent le vaccin, racontent leur histoire, et personne ne pose de question. C'est forcément la vérité et ils sont parole d'évangile. Je sais pas vous, mais moi dans pareil cas j'ai plutôt l'impression que les gardes auraient tiré à vu et qu'on les aurait arrêtés mais bon.
Puis alors les dernières lignes...pourquoi ? Comme l'histoire de la clé, c'est gentil d'en parler mais l'auteur ne dira jamais à quoi elle sert.
Bref une fin qui a le mérite de terminer l'histoire.
C'est donc une série qui avait de bonnes idées, pas forcément originales, mais qu'importe, mais le traitement de l'auteur fait tout retomber. Ça manque de tension, de suspens et de complexité. Un ensemble trop linéaire et des personnages avec le charisme d'une mouche, ça ne marche pas pour moi.
English Review :
I'm not a great fan of this saga. I mean, the plot is interesting with a human-made apocalypse, but I don't like the events or the characters. Particularly Shy.
Infos :A Made-in-Humanity virus is not a very original idea but, hey, why not! We can make great stories with common plot. But this one is so much simple...I mean Shy and his companions go through hard tests, but this tests, just happen one by one... With luck more than intelligence, Shy go to his goal.I don't understand the other characters' minds: Abby, her father...Shy is the boy-next-door: not very smart, but nice, but even in the catastrophic situations he isn't a leader. Or even a charismatic boy. And he is the main character...The end is strange... There are no-answer questions and I think the events are too quick and incredible. But, this is the end.
- Les Proies (The Hunted)
- Les Vivants #2 (The Living #2)
- Matt de la Peña
- Collection 'R (février 2016)
- 424 pages
- 17.90 € (papier) - 12.99 € (numérique)
- Fiche
- Commander en ligne
- Télécharger le fichier Kindle
Autres Tomes :
Autres Avis :
Autres Couvertures :
Challenge(s) :
Je ne suis pas aussi déçue que toi par cette lecture, mais je te rejoins sur pas mal de points ! Surtout sur la "fin" et sur le manque de crédibilité de leur périple... Dommage, car personnellement, le premier tome m'avait bien plu ! :(
RépondreSupprimerMa plus grande déception je pense vient du fait que les idées étaient très bonnes. Un homme qui "fait une erreur" et provoque une catastrophe c'est de l'ultra réaliste et c'était bien, mais malheureusement j'ai trouvé tiout le traitement maladroit.
SupprimerMaintenant que tu le dis effectivement. On dit bien "l'erreur est humaine". Mais justement je n'ai pas cru à cette partie, jusqu'au bout je me suis dit que c'était un piège, qu'il essayait d'embobiner tout le monde avec cette explication xD Il faisait tellement faux cette homme...
SupprimerQue finalement il retourne sa veste ne me choque pas...c'est juste que présenté dans le livre, on n'y croit pas un instant
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