Quatrième de Couverture :
New York, XXIe siècle. Un virus a anéanti la population des Etats-Unis, à l'exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement. Jefferson, le leader des Washington Square, tente d'organiser la survie des siens avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
L'idée n'est pas nouvelle. Ici, un virus a décimé la population. Les adultes et les plus jeunes sont morts, et les ados livrés à eux-même vivent avec un compte à rebours en tête. A leur majorité (du moins celle de leur corps), ils seront atteint et mourront. Là tout de suite, je pense à Autremonde de Maxime Chattam ou encore Gone.
A New-York, les survivants se sont organisés pour survivre. Il existe des territoires, des clans et chacun évite les embrouilles avec les voisins.
Un jour, peu après la mort de son frère qu'il vénérait, Jeff décide d'accéder à la requête de l'un des membres de sa bande, un espèce de surdoué. Avec quelques uns des leurs, ils décident de se mettre en quête de réponse. D'où vient le virus, peuvent-ils faire quelque chose ?
A travers la ville, ils découvriront comment les autres ont survécu et se dirigeront vers la seule lueur d'espoir de ce monde apocalyptique.
Ecrit par un réalisateur, le roman est bourré de référence à des films. C'est amusant et quand on connait le métier de l'auteur, cela parait normal. On n'a pas l'impression qu'il veut jouer les intellectuels. Répliques de films, acteurs, titres, tout y passe.
En revanche, niveau style, je ne suis pas très convaincue. Cela s'améliore au fil des pages, mais le début est clairement maladroit. J'ai failli abandonner plusieurs fois à cause de cela.
Le récit est à deux voix : Jeff et Donna. Pourtant, ils évoluent avec un groupe et j'aurai bien aimé que les autres membres du groupe prennent la parole. Ils n'aurait pas été plus inintéressant que d'autres. Quant à la pseudo-histoire entre Donna et Jeff, elle est difficile à croire. Ils sont amis depuis toujours, et même si ça peut s'accompagner d'un certain béguin, j'ai du mal à avaler leur amour. Enfin, je ne suis pas la seule tout va bien !
Un point qui me laisse perplexe est également la volonté de l'auteur à mettre en avant toutes les minorités (comme dans un casting) : fille, catho, noir, gay, intello, immigré, etc. C'est plutôt bien justifié, mais je n'ai pas tro psu quoi en penser. Est-ce inconscient ou volontaire ? Et dans ce cas pourquoi ?
Dans l'ensemble je n'ai pas été passionnée outre mesure par cette histoire d'apocalypse qui se laisse toute de même lire sans trop de mal. C'est graphique et clairement conçu pour être adapté à l'écran.
A New-York, les survivants se sont organisés pour survivre. Il existe des territoires, des clans et chacun évite les embrouilles avec les voisins.
Un jour, peu après la mort de son frère qu'il vénérait, Jeff décide d'accéder à la requête de l'un des membres de sa bande, un espèce de surdoué. Avec quelques uns des leurs, ils décident de se mettre en quête de réponse. D'où vient le virus, peuvent-ils faire quelque chose ?
A travers la ville, ils découvriront comment les autres ont survécu et se dirigeront vers la seule lueur d'espoir de ce monde apocalyptique.
Ecrit par un réalisateur, le roman est bourré de référence à des films. C'est amusant et quand on connait le métier de l'auteur, cela parait normal. On n'a pas l'impression qu'il veut jouer les intellectuels. Répliques de films, acteurs, titres, tout y passe.
En revanche, niveau style, je ne suis pas très convaincue. Cela s'améliore au fil des pages, mais le début est clairement maladroit. J'ai failli abandonner plusieurs fois à cause de cela.
Le récit est à deux voix : Jeff et Donna. Pourtant, ils évoluent avec un groupe et j'aurai bien aimé que les autres membres du groupe prennent la parole. Ils n'aurait pas été plus inintéressant que d'autres. Quant à la pseudo-histoire entre Donna et Jeff, elle est difficile à croire. Ils sont amis depuis toujours, et même si ça peut s'accompagner d'un certain béguin, j'ai du mal à avaler leur amour. Enfin, je ne suis pas la seule tout va bien !
Un point qui me laisse perplexe est également la volonté de l'auteur à mettre en avant toutes les minorités (comme dans un casting) : fille, catho, noir, gay, intello, immigré, etc. C'est plutôt bien justifié, mais je n'ai pas tro psu quoi en penser. Est-ce inconscient ou volontaire ? Et dans ce cas pourquoi ?
Dans l'ensemble je n'ai pas été passionnée outre mesure par cette histoire d'apocalypse qui se laisse toute de même lire sans trop de mal. C'est graphique et clairement conçu pour être adapté à l'écran.
Infos :
- The Young World
- The Young World #1
- Chris Weitz
- Le Livre de Poche - adulte (mars 2016)
- 480 pages
- 17 € (moyen format - MsK) -
- Fiche
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Challenge(s) :
Pas une méga bonne lecture pour moi non plus... Donna m'a exaspéré et j'ai trouvé inutile cette pseudo histoire entre elle et Jeff, comme tu le dis. La fin me donne tout de même envie de laisser une chance à la suite...
RépondreSupprimerFinalement dans le tome 2 ça passe mieux, et l'histoire entre Donna et Jeff provoque les événements de la fin de tome pour Donna.
SupprimerC'est bon à savoir, car je n'ai finalement toujours pas lu la suite ^^
SupprimerJ'ai profité de l'édition poche je l'avoue ^^ Ce n'était pas une lecture urgente. Au début j'étais un peu largué mais l'auteur remet des petits détails ici et là. J'ai réussi à me remémorer les grands lignes comme ça.
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