Quatrième de Couverture :
Une enfance dans la Libye de Kadhafi et la Syrie d’Hafez al-Assad.
Né d’un père syrien et d’une mère bretonne, Riad Sattouf grandit d’abord à Tripoli, en Libye, où son père vient d’être nommé professeur. Issu d’un milieu pauvre, féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils Riad dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance virile.
En 1984, la famille déménage en Syrie et rejoint le berceau des Sattouf, un petit village près de Homs. Malmené par ses cousins (il est blond, cela n’aide pas…), le jeune Riad découvre la rudesse de la vie paysanne traditionnelle. Son père, lui, n’a qu’une idée en tête : que son fils Riad aille à l’école syrienne et devienne un Arabe moderne et éduqué, un Arabe du futur.
L’Arabe du futur sera publié en trois volumes. Ce premier tome couvre la période 1978-1984.
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
J'avais entendu parler de ce livre il y a quelques temps et en des termes très positifs. J'étais curieuse de le découvrir, et de découvrir un monde que je ne connaissais pas vraiment.
Les dessins sont tous du style de la couverture, un style assez particulier auquel on peut ne pas adhérer. Pour ma part je n'ai pas particulièrement apprécié ce style, mais cela ne m'a pas dérangé dans ma lecture ni fait renoncer. Les couleurs sont assez peu nombreuses et c'est plutôt lorsque certaines planches en mêlent plusieurs qu'on lit des nuances que le texte ne rend pas forcément. Il y a la double lecture du texte et de l'image qui est très forte dans cette oeuvre.
On suit l'enfance d'un enfant né d'une mère bretonne et d'un père syrien, un choc des cultures qui, pourtant, n'en est pas un. Ses parents sont cultivés et son père est même professeur. Il idéalise un peu les dictateurs et a tendance à prendre pour argent comptant ce que dit la radio sans réellement rien remettre en cause. Mais au début, ce n'est pas un problème. Même lorsqu'ils habitent en Lybie où les conditions de logement sont difficiles.
Puis, au gré des pérégrinations de son père, le jeune enfant le suivra dans différents pays, dont un passage en France. Cela lui permet, ainsi qu'au lecteur, de découvrir plusieurs pays, plusieurs façon de vivre qui sont différentes de la notre (française).
Le père devient de plus en plus influencé par la politique et ce qu'il croit des discours officiels. Malgré les difficultés et les injustices auquel il est confronté il refuse parfois de voir ce qui est sous ses yeux : comme la difficulté d'intégration de son fils.
Là où j'ai été surprise, c'est que la mère reste curieusement silencieuse, en retrait. Elle est pourtant intelligente et a de la ressource. Mais elle accepte les déménagements successifs et les petites brimades sans vraiment oser se plaindre. Les difficultés, elle les accepte, sans jamais remettre en cause les choix de son mari, mari qui devient, à mon sens, de plus en plus intransigeant. Ni violent, ni extrémiste, mais de plus en plus radical et parfois contradictoire avec ses idées premières et ses espoirs.
On lit à travers cette histoire comment la vie façonne les individus, comment on peut se laisser influencer par le milieu où l'on travail, où l'on vit.
Les dessins sont tous du style de la couverture, un style assez particulier auquel on peut ne pas adhérer. Pour ma part je n'ai pas particulièrement apprécié ce style, mais cela ne m'a pas dérangé dans ma lecture ni fait renoncer. Les couleurs sont assez peu nombreuses et c'est plutôt lorsque certaines planches en mêlent plusieurs qu'on lit des nuances que le texte ne rend pas forcément. Il y a la double lecture du texte et de l'image qui est très forte dans cette oeuvre.
On suit l'enfance d'un enfant né d'une mère bretonne et d'un père syrien, un choc des cultures qui, pourtant, n'en est pas un. Ses parents sont cultivés et son père est même professeur. Il idéalise un peu les dictateurs et a tendance à prendre pour argent comptant ce que dit la radio sans réellement rien remettre en cause. Mais au début, ce n'est pas un problème. Même lorsqu'ils habitent en Lybie où les conditions de logement sont difficiles.
Puis, au gré des pérégrinations de son père, le jeune enfant le suivra dans différents pays, dont un passage en France. Cela lui permet, ainsi qu'au lecteur, de découvrir plusieurs pays, plusieurs façon de vivre qui sont différentes de la notre (française).
Le père devient de plus en plus influencé par la politique et ce qu'il croit des discours officiels. Malgré les difficultés et les injustices auquel il est confronté il refuse parfois de voir ce qui est sous ses yeux : comme la difficulté d'intégration de son fils.
Là où j'ai été surprise, c'est que la mère reste curieusement silencieuse, en retrait. Elle est pourtant intelligente et a de la ressource. Mais elle accepte les déménagements successifs et les petites brimades sans vraiment oser se plaindre. Les difficultés, elle les accepte, sans jamais remettre en cause les choix de son mari, mari qui devient, à mon sens, de plus en plus intransigeant. Ni violent, ni extrémiste, mais de plus en plus radical et parfois contradictoire avec ses idées premières et ses espoirs.
On lit à travers cette histoire comment la vie façonne les individus, comment on peut se laisser influencer par le milieu où l'on travail, où l'on vit.
Infos :
- Une jeunesse au Moyen-Orient (1978 - 1984)
- L'Arabe du Futur #1
- Riad Sattouf
- Allary Editions (mai 2014)
- 158 pages
- 20.90 € (broché moyen format)
- Fiche
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