Quatrième de Couverture :
«J'ai pensé que je serais cette fille un peu maladroite, un peu névrosée, qui apprivoiserait le célibat tranquillement à coups de rendez-vous ratés, et qui en rirait avec sa meilleure amie. Je me suis prise pour un cliché.»
À 31 ans, après une rupture amoureuse, Sarah réalise rapidement que le scénario typique de comédie romantique ne sera pas pour elle. Sept ans plus tard, au top de sa carrière et toujours célibataire, Sarah se complaît dans son tourbillon professionnel réconfortant, gorgé d'ambition, de succès et de masques sociaux. Quand on voit les relations de couple avec lucidité, est-il possible de s'ouvrir de nouveau à l'amour?
La mort d'une princesse, c'est ce moment où les illusions tombent. On doit alors faire face à la réalité et trouver sa propre façon de vivre sa vie.
Note :
♣♣♣♣♣
Avis :
Je connaissais l'auteur par ses romans jeunesse, et j'étais curieuse de lire ce roman. Mais je dois dire, je trouve le résumé un peu mensonger. De plus, il en dévoilent beaucoup.
L'histoire s'ouvre sur une scène que l'on a du mal à relier chronologiquement au reste de l'histoire. C'est un passage que l'on retrouvera plus tard (environ à la moitié) et qui prendra sens. Ensuite, ce "sacrifice" de sa vie sentimentale n'est que tardif, l'auteur jouant avec la timeline.
On commence "vraiment" avec deux ruptures. Rien de "dramatique" au sens où c'est la vie. Dans la vie d'une jeune femme, il y a des rencontres et des ruptures, c'est logique. Bien sûr, on peut s'émouvoir, surtout de la "manière", mais cela reste quotidien. Toutefois, l'auteur passe un certain temps là dessus.
C'est un peu pour nous faire découvrir son héroïne, sa manière de penser et d'être, mais c'est un peu long à mon goût. Au vu de ce qu'annonçait le résumé, je ne m'attendais pas à passer autant de temps là-dessus.
Le fameux "sept ans plus tard" n'est pas aussi franc. C'est plus subtil comme glissement. On voit que Sarah a réussi à développer son affaire, mais que si professionnellement les choses se passent bien, ce n'est pas forcément le cas côté coeur. En effet, elle n'est toujours engagé dans aucune relation sérieuse, et doit même contempler impuissante les tromperies des autres.
Sa meilleure amie, lesbienne et maman, n'est pas d'un grand secours. Comme elle, elle se consacre à son travail et sa fille exclusivement, laissant bien peu de place à l'amour.
Est-cela voir les relations de couple avec lucidité ? Cela me semble un peu exagérée, car cela sous entend qu'il n'y a que ça. Des gens malheureux, menteur, tricheur... triste façon de voir les choses.
Mais Sarah va à nouveau rencontrer quelqu'un. Par hasard, alors même que la vie lance un "avertissement" à sa meilleure amie. Sarah tente alors de résister. Et entre mensonge à elle-même et cliché, il sera dur pour cet homme de vaincre ses défenses.
C'est cet homme "providentiel" qui sauve quelque peu le roman. En effet, il est très naturel, détendu. Il semble voir les choses avec une certaine simplicité, sans chercher à les compliquer. Il propose à Sarah de "voir comment ça se passe". Il ne lui promet pas le mariage et la vieillesse à deux, uniquement de se laisser une chance.
Ce roman est particulier. Ce n'est ni l'apologie du célibat ni la naïveté des contes de fées. On suit plutôt une jeune femme moderne, dans laquelle nombre de lectrice pourraient se retrouver. On suit le côté sombre de cette génération : les désillusions amoureuses.
Mais là où je m'attendais à ce que l'auteur insiste sur le fait qu'on n'a pas besoin d'être en couple pour être accomplie, c'est plutôt le contraire. L'héroïne n'est pas heureuse, elle a un "manque".
Dommage car à l'heure où notre société tente de sortir du modèle classique et de mettre en avant les autres modes de vie, ce roman est "entre deux chaises". Car ce n'est pas non plus une romance avec un "et ils vécurent heureux". Donc entre non-conte de fée et non-défense d'un autre modèle de vie, dur de placer cette histoire !
Je pense qu'on y trouvera ce qui correspond à la personnalité de chacun. Mais ne vous attendez ni à une romance ni à ce modèle "on peut vivre seul". C'est encore autre chose.
Un roman intéressant, mais particulier.
L'histoire s'ouvre sur une scène que l'on a du mal à relier chronologiquement au reste de l'histoire. C'est un passage que l'on retrouvera plus tard (environ à la moitié) et qui prendra sens. Ensuite, ce "sacrifice" de sa vie sentimentale n'est que tardif, l'auteur jouant avec la timeline.
On commence "vraiment" avec deux ruptures. Rien de "dramatique" au sens où c'est la vie. Dans la vie d'une jeune femme, il y a des rencontres et des ruptures, c'est logique. Bien sûr, on peut s'émouvoir, surtout de la "manière", mais cela reste quotidien. Toutefois, l'auteur passe un certain temps là dessus.
C'est un peu pour nous faire découvrir son héroïne, sa manière de penser et d'être, mais c'est un peu long à mon goût. Au vu de ce qu'annonçait le résumé, je ne m'attendais pas à passer autant de temps là-dessus.
Le fameux "sept ans plus tard" n'est pas aussi franc. C'est plus subtil comme glissement. On voit que Sarah a réussi à développer son affaire, mais que si professionnellement les choses se passent bien, ce n'est pas forcément le cas côté coeur. En effet, elle n'est toujours engagé dans aucune relation sérieuse, et doit même contempler impuissante les tromperies des autres.
Sa meilleure amie, lesbienne et maman, n'est pas d'un grand secours. Comme elle, elle se consacre à son travail et sa fille exclusivement, laissant bien peu de place à l'amour.
Est-cela voir les relations de couple avec lucidité ? Cela me semble un peu exagérée, car cela sous entend qu'il n'y a que ça. Des gens malheureux, menteur, tricheur... triste façon de voir les choses.
Mais Sarah va à nouveau rencontrer quelqu'un. Par hasard, alors même que la vie lance un "avertissement" à sa meilleure amie. Sarah tente alors de résister. Et entre mensonge à elle-même et cliché, il sera dur pour cet homme de vaincre ses défenses.
C'est cet homme "providentiel" qui sauve quelque peu le roman. En effet, il est très naturel, détendu. Il semble voir les choses avec une certaine simplicité, sans chercher à les compliquer. Il propose à Sarah de "voir comment ça se passe". Il ne lui promet pas le mariage et la vieillesse à deux, uniquement de se laisser une chance.
Ce roman est particulier. Ce n'est ni l'apologie du célibat ni la naïveté des contes de fées. On suit plutôt une jeune femme moderne, dans laquelle nombre de lectrice pourraient se retrouver. On suit le côté sombre de cette génération : les désillusions amoureuses.
Mais là où je m'attendais à ce que l'auteur insiste sur le fait qu'on n'a pas besoin d'être en couple pour être accomplie, c'est plutôt le contraire. L'héroïne n'est pas heureuse, elle a un "manque".
Dommage car à l'heure où notre société tente de sortir du modèle classique et de mettre en avant les autres modes de vie, ce roman est "entre deux chaises". Car ce n'est pas non plus une romance avec un "et ils vécurent heureux". Donc entre non-conte de fée et non-défense d'un autre modèle de vie, dur de placer cette histoire !
Je pense qu'on y trouvera ce qui correspond à la personnalité de chacun. Mais ne vous attendez ni à une romance ni à ce modèle "on peut vivre seul". C'est encore autre chose.
Un roman intéressant, mais particulier.
Infos :
- La Mort d'une Princesse
- India Desjardin
- Michel Lafon (février 2017)
- 296 pages
- 17.95 € (GF) - 12.99 € (numérique)
- Fiche Goodreads
- Commander sur Amazon
- Télécharger le fichier Kindle
j'avoue que je ne connaissais pas du tout pour le coup
RépondreSupprimerBah au début je croyais que c'était sur le fait qu'on peut être seule et épanouie, mais pas du tout. Un peu étrange.
SupprimerC'Est le côté particulier, qui me tente beaucoup. Il est dans ma pile!
RépondreSupprimerah c'est sur qu'on ne lit pas ça tout les jours ^^
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