La Ville sans vent by Eléonore DevillepoixMy rating: 4 of 5 stars
Cela faisait un moment que j'avais vu passer cette couverture. Pourtant, je n'ai jamais sauté le pas.
Lorsque j'ai vu passer la version audio, j'ai sauté sur l'occasion. De plus en plus, je suis séduite par le catalogue de l'éditeur.
Ce dyptique est un roman fantasy YA. Nous allons suivre deux protagonistes : d'un côté Lastyanax, fraîchement diplômé, le jeune mage est studieux au possible, bien trop honnête et intelligent. De l'autre nous avons Arka : jeune fille de treize ans, elle a déjà vécu plus d'épreuve que bien des gens. Lui veut découvrir pourquoi son mentor est mort, elle veut trouver son père : elle sait seulement que c'est un mage.
Par d'étranges circonstances, ils vont se rencontrer et se retrouver lié : voilà Arka apprentie mage et Lastyanax son mentor.
J'ai bien aimé l'opposition entre Arka qui est un peu tête brûlée, tout en réactions vives et d'un optimisme inspirant. De l'autre, Last, réservé, intellectuel, un peu naïf et idéaliste. En effet, le jeune homme entre en politique pour faire bouger les choses, et découvrir la vérité. Mais il est jeune, à peine 19 ans, et les autres ministres ne sont clairement pas prêt à entendre ses idées égalitaires et réformistes. Arka vient d'un endroit où les compétences intellectuelles ne sont pas spécialement mises en valeurs, elle a bien des difficultés dans ses études. Mais elle ne renonce pas et réussit même à se faire des amis et des alliés.
J'ai vraiment aimé les suivre et les voir évoluer dans cette ville qui symbolise physiquement les castes et leurs séparations.
Le système de magie aussi est intéressant avec cet espèce de capacité innée de la part d'Arka qui n'arrive pas spécialement à apprendre la magie comme Lastyanax. Mais si la jeune fille est vraiment attachante, et pas seulement en raison des épreuves qu'elle a traversé, il est plus difficile d'apprécier le mage. Il est un peu froid, fermé, presque hautain. De plus, son amourette non réciproque le rend un peu idiot. Mais j'ai vraiment apprécié qu'il n'y ait pas de romance ! Justement, on peut être amis sans être amant ! Et les filles sont capables, il faut arrêter de les cantonner à la maison.
Plus l'intrigue avance, plus le lecteur prend conscience de la complexité du plan qui est à l'oeuvre à Hyperborée. Il y a bien une machination, on le savait, mais on est incapable d'en appréhender toute l'envergure. C'est prenant et j'ai hâte de connaître la suite - et fin - de cette histoire.
Côté audio, si j'ai bien aimé Arka, je dois avouer que j'ai parfois eu un peu de mal côté voix masculine.
Pourtant si j'entend les critiques, je suis obligée de reconnaître que je n'ai pas eu une telle sensation. J'ai passé un très bon moment et j'étais complètement happée par l'histoire.
J'ai hâte d'écouter la suite, que je prendrai forcément en audio :)
Lorsque j'ai vu passer la version audio, j'ai sauté sur l'occasion. De plus en plus, je suis séduite par le catalogue de l'éditeur.
Ce dyptique est un roman fantasy YA. Nous allons suivre deux protagonistes : d'un côté Lastyanax, fraîchement diplômé, le jeune mage est studieux au possible, bien trop honnête et intelligent. De l'autre nous avons Arka : jeune fille de treize ans, elle a déjà vécu plus d'épreuve que bien des gens. Lui veut découvrir pourquoi son mentor est mort, elle veut trouver son père : elle sait seulement que c'est un mage.
Par d'étranges circonstances, ils vont se rencontrer et se retrouver lié : voilà Arka apprentie mage et Lastyanax son mentor.
J'ai bien aimé l'opposition entre Arka qui est un peu tête brûlée, tout en réactions vives et d'un optimisme inspirant. De l'autre, Last, réservé, intellectuel, un peu naïf et idéaliste. En effet, le jeune homme entre en politique pour faire bouger les choses, et découvrir la vérité. Mais il est jeune, à peine 19 ans, et les autres ministres ne sont clairement pas prêt à entendre ses idées égalitaires et réformistes. Arka vient d'un endroit où les compétences intellectuelles ne sont pas spécialement mises en valeurs, elle a bien des difficultés dans ses études. Mais elle ne renonce pas et réussit même à se faire des amis et des alliés.
J'ai vraiment aimé les suivre et les voir évoluer dans cette ville qui symbolise physiquement les castes et leurs séparations.
Le système de magie aussi est intéressant avec cet espèce de capacité innée de la part d'Arka qui n'arrive pas spécialement à apprendre la magie comme Lastyanax. Mais si la jeune fille est vraiment attachante, et pas seulement en raison des épreuves qu'elle a traversé, il est plus difficile d'apprécier le mage. Il est un peu froid, fermé, presque hautain. De plus, son amourette non réciproque le rend un peu idiot. Mais j'ai vraiment apprécié qu'il n'y ait pas de romance ! Justement, on peut être amis sans être amant ! Et les filles sont capables, il faut arrêter de les cantonner à la maison.
Plus l'intrigue avance, plus le lecteur prend conscience de la complexité du plan qui est à l'oeuvre à Hyperborée. Il y a bien une machination, on le savait, mais on est incapable d'en appréhender toute l'envergure. C'est prenant et j'ai hâte de connaître la suite - et fin - de cette histoire.
Côté audio, si j'ai bien aimé Arka, je dois avouer que j'ai parfois eu un peu de mal côté voix masculine.
Pourtant si j'entend les critiques, je suis obligée de reconnaître que je n'ai pas eu une telle sensation. J'ai passé un très bon moment et j'étais complètement happée par l'histoire.
J'ai hâte d'écouter la suite, que je prendrai forcément en audio :)
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